Cette semaine, les classes de 5ème ont participé au festival du court-métrage organisé par l’association Asspro ; la semaine prochaine ce sera au tour des 4A et 4B.
Dans un premier temps, ils ont assisté à la projection de six courts-métrages sur le thème des usages du numérique : des expériences positives ou négatives, des histoires où les écrans rassemblent ou divisent, des temps d’écrans qui rognent sur le temps de sommeil, les phénomènes de cyberharcèlement et d’influences, de fausses informations etc.
La médiation qui a suivi était animée par Mathilde Mercier, Petites lucarnes, éducatrice de formation qui travaille sur la place des écrans dans la sphère familiale au travers de conférences, d’ateliers et de formations.
Les élèves ont pu partager leur ressenti sur les films projetés tout en s’interrogeant sur les usages des réseaux sociaux, leurs impacts négatifs mais aussi leurs avantages. Le terme « réseau social » a été décrypté, Mathilde Mercier rappelant qu’il s’agit avant tout d’un agencement de liens entre individus, avant d’être associé à internet. Il s’agissait donc de remettre les relations humaines au centre du débat.
Une question de santé a également été abordée : l’impact du smartphone sur la qualité du sommeil. Les élèves ont ainsi appris que 31 % des jeunes se réveillent ou restent éveillés la nuit pour être sur leurs écrans (source : enquête génération numérique 2022) ; ils ont alors partagé leurs astuces pour résister à l’appel des écrans et retrouver un meilleur sommeil.
La rencontre s’est terminée par quelques conseils pour développer son esprit critique sur internet :
- Se demander qui nous transmet une information sur internet (un spécialiste d’un sujet, un copain…) ;
- Savoir qu’une photo ou une vidéo n’est jamais une preuve ;
- Se méfier des informations qui circulent sur les réseaux car elles jouent souvent sur l’émotion.
Les jeunes ont également reçu quelques conseils à transmettre à leurs parents pour que les deux générations se comprennent mieux :
- Que les parents s’intéressent à ce que leurs enfants aiment sur les réseaux ;
- Que les jeunes proposent à leurs parents de jouer avec eux ou de visionner un contenu qu’ils aiment bien sur les réseaux.
Et comme les parents peuvent également être très connectés, Mathilde Mercier a proposé l’astuce d’un « panier à écrans » pour se ménager des temps de pause numérique pour toute la famille !